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Par Clément Guerre, France Bleu GascogneMardi 23 août 2016 à 9:10
Ce mardi, la dernière étape des Masters de pétanque commencent à Dax pour trois jours. Parmi tous les champions présents, Dylan Rocher, 24 ans, présenté comme l'un des meilleurs joueurs au monde. Portrait d'un sportif loin des clichés du bouliste traditionnel.
A 24 ans, Dylan Rocher est déjà champion du monde et triple vainqueur de la Marseillaise. Aux Masters de Dax, il vient pour mettre une nouvelle victoire à son palmarès. Mais le jeune joueur de boules sait que son sport souffre d'une image négative, entre sport du dimanche et Pastis. Loin de ces clichés, Dylan Rocher se présente comme la nouvelle génération de la pétanque, sportif et ambitieux.
Dylan n'en fait pas mystère, si tout le monde l'appelle "l'as de la pétanque" c'est qu'il a une adresse hors-norme. Son bras gauche est d'une précision incroyable, sur les terrains de pétanque c'est un véritable sniper. "Mon plaisir, c'est de dégommer les boules de l'adversaire", explique le jeune champion du monde. Tireur de métier, il aime avoir la pression devant le public. Sous ses airs timide, Dylan Rocher, est un showman.
Sur 100 boules je suis en moyenne à 99 carreaux — Dylan Rocher, champion du monde de pétanque.
Dylan Rocher a beau être actuellement le meilleur joueur de son sport. C'est un garçon discret, "très calme" dit-il. Sur les terrains de pétanque, on le reconnait facilement, c'est souvent le plus jeune. C'est aussi un véritable sportif, grand, fin et relativement musclé. "Je fais 3 heures de sport par jour, j'évite de venir sur les terrains avec un bob ou bien en short".
Quand Dylan est petit, il souffre de l'image laissée par la pétanque. "Un sport de vieux, avec le Ricard, le bob, un sport d'alcooliques aussi". Tous ces clichés, le champion du monde veut les combattre. Pour ça, il aimerait un peu plus de grandes compétitions en France comme les Masters de Dax, par exemple.
On gagne un peu plus de 300 euros par compétition —Dylan Rocher, 3 fois vainqueur de la Marseillaise.
Le gros point noir pour les jeunes joueurs, raconte Dylan Rocher, c'est qu'il est impossible de gagner sa vie à la pétanque. "Dans ce sport personne n'est professionnel. On a le statut de sportif de haut niveau pour pouvoir se libérer de son boulot le temps des compétitions mais personne ne vit de la pétanque".
Si le champion du monde doit résumer son sport : pas de sponsors assez généreux pour financer un salaire et des primes de victoires limitées à quelques centaines d'euros, "avec les frais de déplacements, d’hôtel et de nourriture, on quitte les tournois en ayant dépenser nos gains, il faut que ça change..."