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Le nombreux public massé autour de l’aire de jeu scrute les prouesses du jeune champion du monde, Dylan Rocher.? - photo pascal chareyron
Pas compliqué, hier, place des Bughes, de repérer où évoluait Dylan Rocher. Un attroupement se créait autour de l'aire de jeu du jeune champion du monde à chacune de ses apparitions. Les yeux écarquillés, la mine admirative, les spectateurs, des plus jeunes aux plus anciens, n'ont pas loupé une miette de ses prouesses.
Modestie et humilitéCertes, sa première apparition à Clermont sur le national triplettes a tourné court. Quelques inhabituels ratés avec ses partenaires Jean-Michel Puccinelli et Ludovic Montoro lui ont valu une élimination logique dès les 64 es de finale par le trio combellois Gérald Larrauri, Gilles Pradon et Mathieu Auzat, qualifiés pour les prochains championnats de France. N'empêche, le Manceau de 21 ans est la nouvelle icône de la pétanque tricolore en incarnant un côté sportif et moderne.
« C'est vrai que j'ai un petit peu cette image, probablement parce que je suis le plus jeune des champions du monde. Si ça peut amener quelque chose à la pétanque, tant mieux », avoue modestement celui qui est toujours prompt à lâcher un sourire, à glisser un petit mot aux nombreuses personnes qui viennent lui serrer la main et lui parler.
Sollicitations médiatiquesPlateaux télé comme celui du Petit Journal de Canal+, pléthore d'articles de presse jusqu'aux colonnes du Monde, Dylan Rocher n'a pas manqué de sollicitations.
« Et j'en ai encore beaucoup », admet-il, depuis le titre mondial conquis en octobre à Marseille pour lequel il a pris une part active en s'intégrant parfaitement en équipe de France au côté des expérimentés Henri Lacroix, Philippe Suchaud, Bruno Le Boursicaud. Ce sommet au cours d'une carrière et surtout d'une année 2012 où il a à peu près tout gagné (Masters, Trophée des Villes, Mondial La Marseillaise, 1 er du classement des Nationaux, champion de France doublettes mixtes), n'a pas changé cet aîné d'une fratrie de trois champions en devenir (avec Gueven et Mendy), fier de succéder à son père Bruno au palmarès planétaire (titré en 2005).
Sa vie, en revanche, s'est orientée du côté du Var et de Draguignan où il s'est vu offrir un emploi dans le cabinet du maire. « C'est un boulot intéressant, une ville sympa », apprécie-t-il. Lui, qui porte désormais les couleurs du club de sa commune, a repris là 2013 où il en était resté, en se qualifiant pour tous les championnats de France et attend tous les grands rendez-vous estivaux pour continuer à garnir son impressionnant palmarès.
« Ça va être dur de faire aussi bien qu'en 2012, mais on va essayer de se faire plaisir », promet-il en toute quiétude.
Vivian Massiaux