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Pétanque - Dylan Rocher : « Je suis beau joueur »

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Draguignan, lauréat 2014, est le grand favori du 15e Trophée des Villes de pétanque, qui se disputera à Colmar du 3 au 6 décembre 2015. Rencontre avec son jeune champion du monde et d’Europe en titre.

Comment préparez-vous ce Trophée des Villes ?

« Depuis trois semaines-un mois, j’ai pris un peu plus de recul avec les boules. J’essaie de m’entraîner le moins possible pour avoir la patate le jour J. Je privilégie le physique. Nous avons été à fond depuis l’été : j’essaie donc de me relâcher un peu, de reprendre des forces. »

Vous avez remporté l’édition précédente, Draguignan fait-il figure de grand favori de l’épreuve comme tout le monde le pense ?

« Nous gardons bien sûr un très bon souvenir de l’année dernière. Nous avons gagné de fort belle manière et quasiment sans souffrir. Le Trophée des Villes est un peu un Grand chelem, comme au tennis. Cette compétition est très relevée et elle est en plus télévisée. Nous avons une très belle équipe et nous aimerions rééditer ce niveau de performance. »

Le titre de champion du monde triplette glané à Marseille est-il votre plus beau souvenir ?

« C’est un de mes plus beaux assurément. Après, mon premier titre de champion de France doublettes est aussi à marquer d’une pierre blanche. Tout comme le premier titre de champion de France tête à tête. »

Votre famille est férue de pétanque, votre voie était-elle forcément tracée dans ce sport ?

« Bien sûr. Le grand-père, la grand-mère, mes parents, mon frère : tout le monde joue à la pétanque. J’y suis tombé depuis tout petit. Après j’ai commencé à participer aux sélections de l’équipe de France juniors, espoirs puis seniors. J’ai évolué aussi avec mon papa, qui a été champion du monde en 2004. Ça c’est fait naturellement. »

Nanti du statut de sportif de haut niveau, votre passion est-elle ainsi plus conciliable avec votre vie professionnelle ?

« Oui j’ai la chance d’avoir soixante jours par an de dégagés pour la pétanque. De plus, la mairie de Draguignan pour laquelle je travaille met tout en œuvre pour me libérer. Ma compagne me suit et c’est sûrement plus facile car je n’ai pas encore d’enfants. Lorsque j’en aurais, je lèverai un peu le pied.  »

Comment vous définiriez-vous sur un boulodrome ?

« Je suis un attaquant, j’aime bien dégommer les boules ! Sinon, je suis assez posé dans le jeu. Je ne me prends pas la tête. Je suis un gagneur, mais je me fixe des limites. En général, je suis beau joueur. »

 

Propos recueillis par Sébastien Vives